Ménopause : pourquoi la prise de poids touche aussi ton cœur (et pas que ton jean)
Ah, la prise de poids à la ménopause… Un sujet sensible, mais ô combien important. Si tu es en train de te dire « encore un discours culpabilisant sur le poids », je te rassure tout de suite : ce n’est pas du tout le ton de cet article.
Je suis la première à dénoncer la pression esthétique imposée aux femmes, le culte de la minceur et l’objectivation de nos corps. Franchement, tout ça me hérisse le poil.
Mais si je te parle aujourd’hui de poids, ce n’est pas pour te parler de bikini. C’est pour te parler de santé.
Quand le jean ne ferme plus… et que le cœur est en jeu
Comme beaucoup de femmes que j’accompagne, j’ai été surprise de voir mon corps changer. Un matin, le jean ne fermait plus. Et pourtant, je n’avais rien changé à mon alimentation.
Avant, il suffisait de faire un peu attention pendant quelques jours, et hop, tout rentrait dans l’ordre. Mais là… non. Les kilos restaient. Et la frustration grandissait.
Ce n’est pas juste une histoire de silhouette : c’est une histoire d’identité, de confiance, de rapport à soi. Voir son corps se transformer sans comprendre pourquoi, c’est déstabilisant.
Mais ce qu’on oublie souvent, c’est que la prise de poids à la ménopause est aussi (et surtout) un signal de ce qui se passe à l’intérieur.
Les maladies cardiovasculaires, première cause de décès chez les femmes
Tu le savais, toi ? Aujourd’hui, ce ne sont plus les cancers, mais les maladies cardiaques qui représentent la première cause de mortalité féminine. Et ce pic commence… à la ménopause.
Pourquoi ? Parce que la chute des œstrogènes n’est pas anodine. Elle ne signe pas seulement la fin des règles : elle bouleverse l’équilibre du corps tout entier.
Les œstrogènes influencent :
Le fonctionnement des muscles
La gestion du glucose
Le métabolisme
Le système cardiovasculaire
La régulation du poids, de la faim et de la satiété
En clair, tout se dérègle un peu. Résultat : on prend plus facilement du poids, surtout autour du ventre — et cette fameuse graisse abdominale n’est pas là juste pour embêter nos robes d’été.
Moins de muscles, plus de graisses : le combo pas chic
Autre phénomène : avec l’âge (et/ou la chute hormonale), la masse musculaire diminue. Or, les muscles consomment beaucoup d’énergie — et du sucre. Moins de muscles, c’est donc :
un métabolisme plus lent,
une glycémie qui grimpe plus vite,
et un risque accru de diabète, d’inflammation chronique, d’hypertension…
Bref, la prise de poids abdominale à la ménopause n’est pas anodine. C’est un facteur de risque cardiovasculaire à part entière.
Ce que tu peux faire, concrètement
On ne peut pas stopper la ménopause. Et les traitements hormonaux ne sont pas une solution universelle.
Mais il y a une chose qu’on peut faire chaque jour : choisir ce qu’on met dans notre assiette.
Pas besoin de faire un régime draconien (spoiler : ça ne fonctionne pas à long terme). Ce qu’il faut, c’est :
soutenir ton métabolisme,
réguler ta glycémie,
protéger ton cœur,
et préserver ton énergie.
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Prendre soin de toi à la ménopause, c’est plus qu’une histoire de poids : c’est une façon de protéger ton cœur, ton énergie et ta liberté.
Et ça, ça vaut bien plus qu’un jean taille 38.
Alors oui, la prise de poids à la ménopause peut être déroutante. Mais ce n’est pas une fatalité.
Comprendre ce qui se joue dans ton corps, c’est déjà reprendre du pouvoir. Et faire de petits choix quotidiens — dans ton assiette, dans ton rythme de vie — peut vraiment changer la donne. Pas pour rentrer dans une taille, mais pour te sentir bien, forte, et en forme pour les années à venir.
Tu mérites une santé solide, une énergie durable, et une relation apaisée avec ton corps. 💛
